Défi blog 30 jours
Nous créons ce blog le jour de la journée de la femme, avec le défi de publier un article par jour pendant 30 jours !
Nous sommes deux sœurs embarquées dans l’aventure du blogging et de la création d’entreprise. Notre projet mijote à feu doux depuis plusieurs mois maintenant, alors il est temps de verser l’alcool et de flamber pour une délicieuse touche finale… Euh, enfin, plutôt le début d’un long challenge…
Défi bain avec ma sœur
Nous nous étions donné le défi de nous baigner dans la mer pour Nouvel An, et nous avons réussi !
Et, ce jour-là, la mer était beaucoup plus fraiche que notre douche froide quotidienne, même si elle avait plusieurs degrés de plus que le vent glacial qui balayait la plage de l’Espiguette, déplaçant des nuages d’un sable qui nous a rempli oreilles, cou, nez, cheveux… à peine sorties de l’eau…
Alors, un défi de blog, ce n’est rien…
Défi formation initiale dans un monde de jeunes hommes
D’ailleurs, ma vie professionnelle a toujours été un défi. Lors d’une enfance douçâtre où je m’envolais dans mes rêves pour échapper à la réalité, j’avais conçu le projet de devenir une fée ; une école spécialisée existait, d’après mes parents, à Paris… Hou les menteurs…
Bien sûr la réalité m’a rattrapé et je me suis ensuite projetée dans un métier de chimiste (enfin genre alchimiste, le plus proche d’une fée, quoi…). Nouvelle retombée dans la réalité dans mes études d’ingénieure non-chimiste (15% de femmes) : bizutage sexualisé , beuveries, manque de sensibilité ne m’ont pas détournée des hommes, mais laissé en marge de leur « culture »…
Défi vie pro dans un environnement masculin
Le début de vie pro n’a pas été plus simple… J’ai été confrontée à tout un tas de trucs pas très sympas :
- corruption dans laquelle je refusais de glisser même le bout du doigt, alors que mes collègues masculins partaient en weekend à Leningrad aux frais d’une entreprise
- harcèlement par un de mes premiers patrons qui s’est cru autorisé à « chosifier » toute la bande de nanas qui bossait – dur – pour lui
- mépris de ma féminité lors de mon premier grand chantier, alors que les représentants des entreprises prenaient plaisir à me traiter comme une assistante, alors que j’étais leur maitre d’ouvrage, jusqu’à ce que je sois obligée de montrer ma force (pression financière)
- négation de ma féminité, quand mes collaborateurs entraient dans mon bureau (parfois avinés…)en souhaitant me parler « d’homme à homme »
J’ai trouvé que dans ce monde d’hommes, les hommes étaient naturellement de meilleurs manageurs, car ils maitrisaient tout un tas de codes qui m’étaient étrangers, mais que j’étais une meilleure innovatrice, car, en tant que femme, je pouvais penser hors du cadre.
Défi XXIe siècle : il sera féminin…
Cela me rappelle une extraordinaire conférence à laquelle j’ai assisté en 2012, organisée par mon job de l’époque (trop drôle, trop décalé !) par un certain Marc Luyckx Ghisi.
Marc Luyckx Ghisi est un docteur en théologie qui fût près de dix ans conseiller à la cellule prospective de la Commission européenne ((1985 à 1994), travaillant sur la construction européenne et son avenir à l’horizon 2030.
Voilà ce qu’il m’a dit, donc, un jour de septembre 2012 où je n’étais pas loin de perdre confiance en l’humanité et en ma mission. Je vous le livre tel que je l’ai pris en note…
et espoir d’une nouvelle ère —- @Marc Luyckx Ghisi
« Aujourd’hui, le capital humain devient plus important que le capital financier. Les relations humaines, les femmes en particulier, sont importantes.
Les valeurs plus féminines pointent le nez partout : respect, stratégies non violentes, partage, ouverture, travail en réseaux.
Notre nouvelle société de la connaissance post-industrielle est basée sur des valeurs matriarcales. Ouf ! Et les femmes sont deux fois plus rapides à comprendre ce changement et à le mettre en œuvre.
Voilà un bien beau message.
Vive les femmes en nous tous ! et tous les êtres de bonne volonté ! et tous ceux et celles qui se fixent des défis, quels qu’ils soient, et s’enrichissent à se dépasser…
Christine & Pascale